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L’ABBÉ CARMIGNAC par lui-même


novembre 2013
Auteur :

Jean Carmignac - Bulletins Nr. 1, Nr. 2

(Introduction et notes par F. Demanche)

L’abbé Carmignac, qui était très attaché à sa famille, s’est évertué à retrouver ses nombreux cousins, ses contemporains, et à organiser des journées rencontres.

Il s’est livré à de nombreuses recherches d’état civil qui lui ont permis de rédiger une histoire de la famille Carmignac en deux volumes.

Les plus anciennes traces de cette famille qu’il ait retrouvées remontent au XVlll° siècle. Dans un village du Limousin, nommé Orsennes entre Eguson et Aigurande (actuellement département de l’Indre), naquit Sylvain, fils de Joseph CARMINIAT et d’Anne Bonnet, baptisé le 17 avril 1744. Après la mort de ses parents survenue en 1766, le jeune homme, ouvrier maçon, partit chercher fortune vers le Nord. On le retrouve à Chevry le Bignon, obscur village du Gâtinais, où il se marie en 1775 avec Marie Anne DELOINCE. Avec l’accent de son pays natal, il prononça son nom en faisant sonner le -t- final, mais étant illettré il ne pouvait en préciser l’orthographe. Le prêtre de la paroisse, ayant mal entendu la finale l’inscrivit sur le registre des mariages non pas CARMINIAT mais CARMIGNAC et cette forme se transmit aux descendants de leurs dix enfants, alors que les lointains cousins du Limousin conservaient la forme CARMINIAT (ou avec variante : CARMIGNAT).

Voici la notice qui le concerne personnellement :

Comment raconter ma propre histoire sans paraître prétentieux ? Mais je ne voudrais pas non plus que les générations futures de notre famille se plaignent de mon silence... [1]

Donc, je suis né le vendredi 7 août 1914, 1 rue Chaptal à Paris 9° et j’ai reçu les prénoms de Jean, Gaston, Maurice, ce qui faisait de moi Jean VIII, après Jean VII. La guerre était déclarée depuis cinq jours, mais papa, qui avait 51 ans, n’était plus mobilisable. Mon premier souvenir d’enfant est celui de l’explosion de la Courneuve, le 15 mars 1918, quand un dépôt de munitions sauta juste au nord de Paris.

Élevé à Marey à partir du 4 juillet 1919, je me sens profondément « paysan » et j’ai si bien pris l’accent des Vosges que je le garde toujours, paraît-il. [2]Très jeune j’ai voulu consacrer ma vie à quelque chose d’utile et j’ai bien vite compris que rien ne serait plus utile que de devenir prêtre et de travailler au salut des âmes. Personne ne m’a influencé en cela et dès l’âge de douze ans ma décision était irrévocable. Papa s’y est opposé pendant quatre ans, car il aurait voulu que je sois instituteur, pour gagner un peu d’argent et pouvoir l’aider dans le reste de sa vie. Finalement il m’a laissé libre et la Providence m’a permis, sans gagner d’argent, d’assurer à mes parents une heureuse vieillesse à l’hôpital de Lamarche.

Grâce à des bourses, j’ai fait mes études au petit séminaire de Mattaincourt, de 1925 à 1931, puis au grand séminaire de Saint-Dié, de 1931 à 1934. A la rentrée d’octobre 1934, pour réaliser un désir du pape Pie XI, qui avait demandé à l’évêque de Saint-Dié de procurer à un étudiant une formation romaine, on m’a désigné pour partir à Rome, au Séminaire Français, afin d’y préparer une licence de Théologie et une licence d’Écriture Sainte. Mon séjour à Rome, de 1934 à 1939, fut un enchantement à la fois intellectuel et spirituel : l’Italie m’a beaucoup marqué et j’ai laissé à Rome la moitié de mon cœur. [3]

Refusé au service militaire parce que je n’avais pas le poids correspondant à ma taille (1m83, comme mes cousins dans la famille de maman), j’ai été ordonné sous-diacre à Saint-Dié le 11 octobre 1936, puis diacre à Rome le 19 décembre 1936, enfin prêtre le 27 mars 1937 dans la chapelle du grand séminaire de Saint-Dié. A cette cérémonie, ainsi qu’à ma Première Messe Solennelle à Marey, le lundi de Pâques 29 mars, notre famille était représentée, en plus de mes parents, de ma sœur et de mes neveux, par Anthelme Penelle et par Léa Colin.

J’ai terminé mes études, en juillet 1939, juste pour le début de la seconde guerre mondiale. A cause de lésions pulmonaires je n’ai pas été mobilisé, mais j’ai été nommé professeur au grand séminaire de Saint-Dié, où je devais enseigner l’Écriture Sainte et la Morale Fondamentale. [4] L’absence de nombreux professeurs, partis au front puis restés en captivité, rendait la tâche très lourde. En 1942 s’y est ajouté l’économat, avec la responsabilité de nourrir 175 personnes, en pleine période de rationnement. De nuit j’allais avec une camionnette à gazogène, souvent en panne, chercher du ravitaillement dans les régions agricoles et le jour je faisais mon travail de professeur.

À ce régime la tuberculose m’a vite terrassé et en juillet 1943 je devais partir au sana de Thorenc, où l’on m’a fait subir deux pneumothorax et où je n’ai échappé que de justesse à l’opération barbare de la thoracoplastie. Du moins, à cause de cette maladie, je ne me trouvais pas à Saint-Dié en novembre 1944, quand les Allemands ont déporté tous les hommes de la région au camp de concentration de Dachau.

Quand j’ai quitté le sana, en juin 1945, j’ai été nommé aumônier du petit hôpital de Lamarche, où l’on pouvait soigner mes pneumos et où mes parents sont venus terminer leur vie près de moi. Là comme au sana, je disposais d’amples loisirs, que j’employais à mettre au point une nouvelle méthode pour la critique textuelle de l’Ancien Testament en hébreu. La suppression du poste d’aumônier à Lamarche m’a fait nommer, en septembre 1950, aumônier militaire à l’hôpital de Kreuznach, près de Mayence, puis à celui de Giessen. Mais, ma santé supportant mal le climat de l’Allemagne, je rentrais en juin 1951 dans les Vosges et j’étais affecté au petit hôpital de Fraize, près de Saint-Dié.

Le 19 décembre 1953, six jours après le décès de maman, l’évêque de Saint-Dié, Monseigneur Brault, me proposait de poser ma candidature pour une bourse à l’École Biblique de Jérusalem. De fait, j’ai obtenu cette bourse et à la fin de septembre 1954 je suis parti pour la Palestine, avec une escale de huit jours en Egypte. Ce séjour en Terre Sainte a été passionnant, non seulement par les diverses excursions (jusqu’à Pétra au sud, jusqu’à Palmyre à l’est et jusqu’à Antioche au nord), mais surtout par la découverte du pays de la Bible, où Jésus a vécu et souffert pour nous. Chaque matin je célébrais la Messe au Lithostrotos, là où Jésus a été condamné par Pilate ; le vendredi je participais au chemin de la croix dans les rues de la ville ; souvent je pouvais aller prier à Gethsémani ou au Calvaire.

Ma bourse comportait l’obligation de rédiger un travail pour l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. J’ai choisi l’étude du déchiffrement d’un manuscrit de la Mer Morte, et cela m’a amené à me spécialiser dans les fameuses découvertes faites à Qumrân, près de la Mer Morte. Quand j’ai quitté Jérusalem, en avril 1956, j’avais terminé la rédaction de l’ouvrage qui a été publié en 1958 chez Letouzey et Ané sous le titre « La Règle de la Guerre des Fils de Lumière contre les Fils de Ténèbres. Texte restauré, traduit, commenté ».

À mon retour en France, mon évêque a jugé qu’il valait mieux que je continue dans cette ligne et il m’a conseillé de demander un poste de vicaire auxiliaire à la paroisse Saint-Sulpice, 50 rue de Vaugirard, à Paris 6°. Ainsi j’avais la chance de partager mon temps entre deux activités qui me passionnaient l’une et l’autre : le ministère paroissial, surtout par la confession et la direction de conscience, me fournissait l’occasion d’aider les âmes dans leur vie spirituelle, et les recherches hébraïques me faisaient mieux découvrir l’ambiance religieuse dans laquelle ont été composés nos Évangiles. Pour répondre à de perfides objections répandues alors dans la presse, j’ai composé au début de 1957 un petit ouvrage intitulé Le Docteur de Justice et Jésus-Christ, qui est paru en novembre 1957 aux éditions de l’Orante. Je commençais également à rédiger divers articles scientifiques sur les documents de Qumrân et, comme il n’y avait aucune revue spécialisée en ce domaine, j’ai comblé cette lacune en fondant la Revue de Qumrân, qui paraît depuis juillet 1958 et qui est la seule revue au monde consacrée à ce sujet. J’ai aussi entrepris, avec trois collaborateurs, de réaliser une traduction française de tous les manuscrits de la Mer Morte, qui soit à la fois plus scientifique et plus intelligible que les premières traductions en usage. Ainsi ont été publiés en deux volumes Les Textes de Qumrân traduits et annotés (Letouzey et Ané, 1961 et 1964).

Alors ma vie a été bouleversée par un événement dont vous aurez peut-être du mal à comprendre l’importance. Quand j’ai appris qu’une nouvelle traduction française du « Notre Père » allait contenir la formule « Ne nous soumets pas à la tentation », j’ai été indigné, d’abord parce que cette traduction est fausse, et surtout parce qu’elle constitue un outrage à Dieu, qui n’a jamais soumis personne à la tentation. J’ai donc protesté auprès des autorités responsables de cette erreur, mais je n’ai pas réussi à les faire modifier cette regrettable traduction. Persuadé que la vérité finit toujours par s’imposer, je me suis mis à préparer une thèse de doctorat sur le « Notre Père ». [5] Je l’ai soutenue [6] le 29 janvier 1969 et elle est parue en juillet de la même année avec le titre Recherches sur le Notre Père (Letouzey et Ané) ; c’est un gros volume de 608 pages, qui pèse plus d’un kilo ! Plus tard je l’ai abrégé en un petit volume de vulgarisation À l’écoute du Notre Père. [7]

Bien entendu, cette opposition, que ma conscience m’imposait à la fois par loyauté scientifique et par respect de Dieu, n’a pas été appréciée par les autorités ecclésiastiques et j’ai dû quitter mon poste à Saint-Sulpice pour me réfugier à la paroisse Saint-Louis d’Antin (24 rue Joubert, 75009 Paris), puis en 1967 à la paroisse Saint-François de Sales (10 rue Brémontier, puis 17 rue Ampère, 75017 Paris). Mais j’y suis dans de bonnes conditions pour continuer soit mon ministère de confession et de direction de conscience, soit mes recherches sur la Bible et sur les manuscrits de la Mer Morte. [8]

En effet, depuis avril 1963, je prépare un autre travail considérable, prévu en plusieurs volumes. Je me suis aperçu que, si l’on retraduisait le texte grec des trois premiers Evangiles en hébreu de Qumrân, on pouvait expliquer les relations réciproques de ces trois Evangiles, éclairer leurs circonstances de composition et vérifier leur valeur historique. De fil en aiguille, j’ai été amené à m’occuper des traductions hébraïques des Evangiles déjà faites dans le passé et j’en ai découvert environ 75, la plupart totalement ignorées. Je poursuis toujours ces recherches et je me consacre actuellement à la rédaction des deux premiers volumes. S’ils paraissent en 1980 je serai content ! Et j’envisage aussi de recruter une équipe de collaborateurs pour m’aider à publier les meilleures de ces traductions hébraïques des Evangiles.

Tout dépendra, évidemment, de ma santé. Depuis le sana elle a toujours été assez chancelante et une bronchite chronique me gênait beaucoup pour parler en public. Depuis 1967 le vaccin contre la bronchite a bien amélioré ma situation et j’ai pu accepter un poste à l’Institut Catholique de Paris, où j’enseigne la critique textuelle de l’Ancien Testament et les manuscrits de la mer Morte. Mais en 1972 j’ai fait une endocardite, qui aurait pu être fatale. Grâce à Dieu et aux médecins de l’hôpital Saint Joseph, je n’en suis pas mort et j’ai repris une activité normale, mais je sais que mon cœur n’est guère plus solide que mes poumons...

Pour compléter le tableau, j’ajouterai que je vais presque chaque année passer un mois de vacances à l’abbaye de Prinknash, près de Gloucester, en Angleterre, que j’ai été invité à faire des conférences en divers endroits, surtout à Leipzig (1961), Bruxelles (1964), Newcastle (1970), Luxembourg (1971), que j’ai été promu ’docteur honoris causa’ de l’Université de Bonn en 1968, que l’Institut Théologique Suédois de Jérusalem m’a payé un nouveau séjour en Terre Sainte pendant l’été 1969, pour une série de conférences sur le substrat hébreu des Evangiles synoptiques. [9]

Faut-il ajouter que je n’ai encore jamais eu le temps de m’ennuyer !

Voilà les grandes lignes de ma vie, telles que j’ai cru devoir vous les résumer, pour satisfaire votre curiosité, en m’excusant près des uns d’avoir trop parlé de moi et près des autres de n’avoir pas donné encore plus de détails. Pourtant cela n’est que l’extérieur. Le principal est la vie de l’âme. Mais elle reste le secret de Dieu.

Jean Carmignac

 

Suite et fin de la biographie de l’Abbé Carmignac par F. Demanche :

C’est en 1982 qu’il put faire paraître à compte d’auteur chez Brépols (Turnhout, Belgique) le premier volume de la magnifique collection "Traductions hébraïques des Evangiles". Il sera suivi de quatre autres volumes.
Sur les instances de Monseigneur Thomas, alors évêque d’Ajaccio et de l’éditeur François-Xavier de Guibert, il écrivit La naissance des Evangiles synoptiques, où il expose sa méthode et ses découvertes concernant le substrat sémitique des Evangiles. Ce livre fut publié en octobre 1983, bientôt suivi d’une nouvelle édition, où figurent les réponses aux objections de l’abbé Grelot. Il continua jusqu’à ses derniers jours son travail de recherche des sémitismes et il espérait vivre assez longtemps pour rédiger le grand ouvrage scientifique où il aurait consigné toutes ses analyses et ses conclusions.
Pour parvenir à ce but, il n’acceptait que très modérément de faire des conférences et de participer à des cercles d’étude. Signalons cependant sa fidèle participation aux réunions de "Fidélité et Ouverture".
Atteint d’une grave bronchite en 1986, il décéda le 2 octobre à l’hôpital saint Joseph.

[1C’est par sa mère Maria Julia Collardé née à Marey (par Martigny-les-bains, Vosges) le 31 octobre 1868 que l’abbé Carmignac a une ascendance lorraine. Après leur mariage, célébré en 1896, Charles Carmignac et Julia organisèrent un petit commerce de crémerie à Paris. A leur foyer vivaient Robert, né en 1890 d’un premier mariage de Charles Carmignac, et Marguerite née en 1897. Une autre fille Alice-Marie mourut au bout de quelques mois. Leurs affaires prospérèrent mais les difficultés de ravitaillement pendant la guerre de 1914 les décidèrent à vendre leur fonds. Ils s’installèrent donc en 1919 dans la vieille maison de Marey dont Julia avait hérité, pour y vivre tranquillement de leurs rentes. Ils ne pouvaient prévoir qu’avec le remplacement du franc-or par le franc papier et les continuelles dévaluations de cette nouvelle monnaie, ils se trouveraient ruinés et obligés de travailler durement dans leurs vieux jours.

[2Jean Carmignac a été à l’école du village un surdoué, qui ne posait pas de problème. En effet d’après les souvenirs de la veuve de l’instituteur, dès que l’élève avait fini avant tout le monde son devoir, le maître l’envoyait à la bibliothèque choisir un livre, dont il rendait compte parfois devant ses camarades ; ou bien à la cuisine rejoindre sa femme, qui lui offrait volontiers une tartine.

[3Un de ses condisciples au séminaire de Rome se souvenait encore 60 ans plus tard de l’enthousiasme de J. Carmignac pour les visites archéologiques dans les catacombes et autres sites chrétiens.

[4Il y ajouta un cours d’hébreu, qui commençait par la récitation du Pater en hébreu.

[5Notre Père des Cieux, / Que, sur terre comme au Ciel, / Ton Nom soit glorifié, / Ton Règne arrive, / Ta Volonté soit faite./
Donne-nous aujourd’hui notre pain jusqu’à demain. / Acquitte-nous nos dettes, /
Comme nous aussi avons acquitté nos débiteurs. / Garde-nous de consentir à la tentation. /
Mais écarte-nous du démon.

[6Avec la mention « maxima cum laude ».

[7Editions F.X. de Guibert, 3 rue Jean-François Gerbillon 75006 Paris. L’Abbé Carmignac a fait partie de la commission chargée de la traduction française des textes liturgiques, où ses remarques ne furent guère prises en considération (voir son article « Tutoyer Dieu » paru dans Esprit et Vie).

[8Les curés de la paroisse ne lui ont jamais confié d’enfants à catéchiser ; il n’était admis à faire le sermon de la messe dominicale qu’aux périodes de vacances, où les autres vicaires de la paroisse étaient absents. Son ministère s’épanouissait au confessionnal et auprès des mourants. Sa messe, qu’il était autorisé à célébrer en latin avait lieu à sept heures du matin.

[9Cette énumération souligne que les travaux de l’Abbé Carmignac étaient beaucoup plus estimés des exégètes étrangers que des français.



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